Baladine nomade, GiedRé a, au gré de ses albums, parcouru les routes de France et les salles parisiennes. Après un an d’absence, GiedRé revient sur scène pour présenter son nouveau spectacle et son tout nouvel album, « Lalala ».
Nous ne sommes pas au concert, pas non plus au théâtre, mais quelque part entre le music‐hall et le « stand‐up »: son tour de chant est un authentique spectacle, verrouillé comme un château de cartes,où, armée de ses guitare/ukulele/clavier, GiedRé pointe la souffrance des petits, des sans‐grades, mais sans jamais verser dans l’indignation consensuelle.
Elle aborde les vrais sujets (la souffrance, la solitude, la maladie…) avec une délicatesse rigolarde, une potacherie de dentellière et un refus de tout compromis.nMais tout ceci au sens premier du terme : GiedRé compatit. Et cette compassion abrasive ne se drape d’aucun tabou, sinon la générosité…